Camp Retranché de Paris
Mise à jour juillet 2024 – P. Baratault
Dans cette page sont rapportés les éléments les plus marquants d’une exposition réalisée en 2015 par Pierre Lemer à la « Fontaine aux livres » à Palaiseau dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre.
Cadre général
Les progrès de l’artillerie avaient rendu vulnérables les fortifications « Séré de Rivières » édifiées après la défaite de 1870. En 1914, on décida de répartir leur armement lourd dans des positions défensives disposées tout autour de la capitale. Ainsi fut aménagé le « Camp Retranché de Paris », en abrégé CRP.
À Palaiseau le fort et ses deux Batteries sont restés opérationnels mais des Batteries extérieures ont été mises en place à Villebois, aux Granges et au Pileu. Des tranchées dont on retrouve aujourd’hui encore les traces reliaient ces positions défensives. Les fortifications étaient toujours utilisées comme cantonnements pour les soldats et comme dépôts de munitions. Des voies de chemin de fer à gabarit étroit (60 cm) souvent posées directement sur les routes et chemins facilitaient les approvisionnements.
Aménagements à la Batterie de la Pointe
Pour contrer la menace aérienne, d’abord par ballons type « Zeppelin » puis par avions bombardiers « Gotha », on adapta l’artillerie existante pour la DCA (Défense Contre Aéronefs). Quatre positions furent créées à proximité immédiate de la Batterie de la Pointe pour la protection du Sud parisien.
En illustrations ci-après, canon de 75 installé sur plateforme orientable, situation des quatre positions de DCA installées en bordure Nord de la Batterie de la Pointe et vestige d’une de ces positions.
Informations complémentaires
Mise en forme P. Baratault à partir des planches exposées par P. Lemer
Panneau de présentation de l’exposition au format pdf : Panneau CRP
Planches exposées au format pdf : Diaporama exposition Palaiseau et CRP